trous


prends soin de tous les petits trous dans ton corps ! , ils ont tous une fonction et une beauté, ils sont tous irremplaçable. tes fait de trous, tes tes trous, pas un na une fonction ni beauté aucun. impossible den prendre soin, impossible de dire quils sont petits vu quil sagit de la substance de tout et de tes entrelacements avec. ce sont des veines des artères tiennes ouvertes au monde, à ses vertiges et à ses tiges vertes, embouchures immenses immondes se vidant dans le monde, laisseles souvrir ! , pousseles à ouvrir, mais pas trop, laisseleur de la place, cest pour manger le dehors ça, ça mange, ça mange en gros, ça traine et ça mange, détends ton anus imbécile ! , détends tous tes petits anus mangeurs ! , faut les laisser souvrir les trous de balle car ils ont tous faim là, tes quun paysage danus affamés qui mangent le dehors, alors quil ny en a quun seul, ils mangent tous le même dehors dun coup avec un bruit de succion, ça mâche, ça machine, impossible donc de dire corps, impossible de se dire corps, impossible de se dire, impossible de corps, impossible de placer le noncorps nul nulle part, mais ça saigne des trous de toute part, ça saigne du trou des trous et inversement. de tous trous, troués roués. le trou ça souvre pour coloniser, champignonesque, roncesque, tout, histoire de faire trou de tout et pour troujours, de faire de tout une troupe de trous, ça avale, ça se gave du dehors, cen est avide, ça bouffe louverture ça se fait louverture ça se fraye une ouverture pour en bouffer louverture, prendsen bien soin de ce ça, par amour ils te percent, ils touvrent à tout, ils tarrachent à ton enfermement, sans eux tu nes que monade abrutie, genre une barre de fer, ils se et te font yeux, mille yeux des mouches, billes de mouches, cest de ça, de ce çalà quil sagit, aucun autre, en en regardant la tronche dune pendant une seconde, cest confirmé y a aucun doute, parfaitement yeux de mouche, pas à toi de décider ça ça se fait soimême ce çalà seulement pour toute lénorme beauté rouée et insensée du geste, tes que lœil, œil fait de milliers dyeux, dune mouche, même pas libellule, mouche de merde plutôt, mouche de vase, mouche de bouse, miam miam, mettons la bouse au four, mange bien avec tes yeux, dont tes vrais yeux ne sont quun faux créés de jalousie par la chair, pour que la chair puisse surveiller ce qui la ravage, fallait voir dabord afin dimiter, oui ça fait sens, faut voir, faut voir la brûlure moîte bouseuse de la vision, faut voir dans et depuis ces trous mâchants, voyons, cest parce quils sont toi quils te trouent, ils te fendent, te donnent des bouches, au fin fond de tes yeux y a de la bouse avide, chaude et bourrée de bouches, ce sont des yeux tournant en rond tes trous, roues de trous, les injure absolument pas, pas de peau à gifler ou à percer pour les mettre en rang et à disposition y a que tes peaux à toi crétin, sans trous pas de peau, regarde depuis toute ta peau, depuis tes pores, veille bien depuis ta flaque dpeau, ta nappe dyeux, tes peaux, tes pyeaux, ton troupeau, tes la possession démoniaque dune troupe de trous, tes béant, tu bées, tes rayonnant nhabité quen trous, ils croient nêtre queuxmêmes mais cest toi, tes les trous au fond des poumons au fond de ces trous, tu les animes et ils te bougent, ils te déplacent, ils tamènent partout, eux la marée toi la proue, aveuglé de vision sousmarine, absolument partrou, au moyen de trou, ce sont des fleuves atomiques, ce sont des vortex, tes impropres vortex à toi, vortex fait chair, ne les prends pas en main, inutile, les lâche pas, ce sont toi ces troucs, tes nulle part ailleurs, tu te crois aiguille il nen est rien, tes que là où ils se mettent où ils coulent où ils remontent à la surface où ils crient où ils explosent, feux dartifice noirs dont tu nes que le ciel haletant saignant, et elles ont toutes toute une diplomatie ces billes noires bourrées de vie noire et de vibrations qui font corps unique, qui nique lunique qui es toi qui te prenais pour, ce qui veut dire que tes pas, rien que des pas, des pas des pattes de la pâte et des non, des non aux pas non aux pattes non aux pâtes non à la pâte non aux non non aux noms non aux tois. bouches béantes tiennes, anus béants tiens, omnivores, mille voix, dis ahhhhhhhhhhhhhhhhh. puis va demander à lun deux de te prêter de lair un moment alors que tu réfléchis à tout ça, et en attendant… on va dénombrer les bulles dair dans ta cervelle, vase en forme de boucle qui mange de la vase.

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