blög - page 2

  • from sectioned

    VII

    its so unutterably fantastic not to be involved in anything, anything at all, first of all language, which is one of the things that fall under “anything” and which i have zero involvement in thank christ cross my chest. i do not partake of, i do not participate in, i do not any medieval philosophy concept language. i do not it, with that concept or any of them, nor do i with anything that is not a concept, medieval or otherwise. language is the thing, one of the things, one of the non-things, by which you get involved in everything else, which is why its so sneaky, which is why you have to look the fuck out, and not just look the fuck out but get the fuck out… of the way, or just get the fuck out. if any of your friends are involved in anything, and, worse, if they try to talk to you, possibly about those anythings theyre involved in, using language of all things, then look the fuck out and get the fuck out of there. i am not involved in language as a way, sure-fire, of not being involved in anything. i know this purely through my declaration here and now in the manifestation of revelation. i am not involved in language, and for that reason alone, i am not involved in, in any way, what has not been said yet. nor am i involved in, through language, loss. its really best to just sit that one out, you should know, trust this particular instance of a “me”. the fucker known as loss. if you lose, youre a loser, loss is sticky-gaffered to you for ever more, people write it on you of their own accord, without even first asking if youre ok with that, with language, virtual or real—its both!, and with whatever other weapons they please, and that language written on you, those selfish fucks dont even stop a moment to consider this, involves you in all the other stinking rotten shit of every-other-/fucking/-thing else, shit you dumbly thought loss might set you loose from, but loss is not loose, loss is not loess, its a whole other arsefuckery, theyre only linked by language, regarding which, as weve seen, i really shouldnt have to repeat myself: be-the-FUCK-ware.

  • new boox @ baulk press

    Three new boox are out at baulk press:

    • Sheer Numbers - Diego Otero. 26pp., 20 parallel poems, three colour riso print by oreri-initiativa, a contents page like youve never seen before. delayed by many months, perhaps years, due to various causes, technical and human.
    • wild descalation - Eve Richens. 32pp., prose poems sequence, italics like youve never seen before. delayed by many months, perhaps years, due to various causes, technical and human.
    • the months of - Martian Hiatus. ~64pp., 4 long texts, 1 per month, landscape a5, the usual blather. delayed by many months, perhaps years, due to various causes, technical and human.

    Online prices are for mail order mainly, swaps, etc., welcome as always.

    If you want to paypal from Oz, @ me.

  • trous

    prends soin de tous les petits trous dans ton corps ! , ils ont tous une fonction et une beauté, ils sont tous irremplaçable. tes fait de trous, tes tes trous, pas un na une fonction ni beauté aucun. impossible den prendre soin, impossible de dire quils sont petits vu quil sagit de la substance de tout et de tes entrelacements avec. ce sont des veines des artères tiennes ouvertes au monde, à ses vertiges et à ses tiges vertes, embouchures immenses immondes se vidant dans le monde, laisseles souvrir ! , pousseles à ouvrir, mais pas trop, laisseleur de la place, cest pour manger le dehors ça, ça mange, ça mange en gros, ça traine et ça mange, détends ton anus imbécile ! , détends tous tes petits anus mangeurs ! , faut les laisser souvrir les trous de balle car ils ont tous faim là, tes quun paysage danus affamés qui mangent le dehors, alors quil ny en a quun seul, ils mangent tous le même dehors dun coup avec un bruit de succion, ça mâche, ça machine, impossible donc de dire corps, impossible de se dire corps, impossible de se dire, impossible de corps, impossible de placer le noncorps nul nulle part, mais ça saigne des trous de toute part, ça saigne du trou des trous et inversement. de tous trous, troués roués. le trou ça souvre pour coloniser, champignonesque, roncesque, tout, histoire de faire trou de tout et pour troujours, de faire de tout une troupe de trous, ça avale, ça se gave du dehors, cen est avide, ça bouffe louverture ça se fait louverture ça se fraye une ouverture pour en bouffer louverture, prendsen bien soin de ce ça, par amour ils te percent, ils touvrent à tout, ils tarrachent à ton enfermement, sans eux tu nes que monade abrutie, genre une barre de fer, ils se et te font yeux, mille yeux des mouches, billes de mouches, cest de ça, de ce çalà quil sagit, aucun autre, en en regardant la tronche dune pendant une seconde, cest confirmé y a aucun doute, parfaitement yeux de mouche, pas à toi de décider ça ça se fait soimême ce çalà seulement pour toute lénorme beauté rouée et insensée du geste, tes que lœil, œil fait de milliers dyeux, dune mouche, même pas libellule, mouche de merde plutôt, mouche de vase, mouche de bouse, miam miam, mettons la bouse au four, mange bien avec tes yeux, dont tes vrais yeux ne sont quun faux créés de jalousie par la chair, pour que la chair puisse surveiller ce qui la ravage, fallait voir dabord afin dimiter, oui ça fait sens, faut voir, faut voir la brûlure moîte bouseuse de la vision, faut voir dans et depuis ces trous mâchants, voyons, cest parce quils sont toi quils te trouent, ils te fendent, te donnent des bouches, au fin fond de tes yeux y a de la bouse avide, chaude et bourrée de bouches, ce sont des yeux tournant en rond tes trous, roues de trous, les injure absolument pas, pas de peau à gifler ou à percer pour les mettre en rang et à disposition y a que tes peaux à toi crétin, sans trous pas de peau, regarde depuis toute ta peau, depuis tes pores, veille bien depuis ta flaque dpeau, ta nappe dyeux, tes peaux, tes pyeaux, ton troupeau, tes la possession démoniaque dune troupe de trous, tes béant, tu bées, tes rayonnant nhabité quen trous, ils croient nêtre queuxmêmes mais cest toi, tes les trous au fond des poumons au fond de ces trous, tu les animes et ils te bougent, ils te déplacent, ils tamènent partout, eux la marée toi la proue, aveuglé de vision sousmarine, absolument partrou, au moyen de trou, ce sont des fleuves atomiques, ce sont des vortex, tes impropres vortex à toi, vortex fait chair, ne les prends pas en main, inutile, les lâche pas, ce sont toi ces troucs, tes nulle part ailleurs, tu te crois aiguille il nen est rien, tes que là où ils se mettent où ils coulent où ils remontent à la surface où ils crient où ils explosent, feux dartifice noirs dont tu nes que le ciel haletant saignant, et elles ont toutes toute une diplomatie ces billes noires bourrées de vie noire et de vibrations qui font corps unique, qui nique lunique qui es toi qui te prenais pour, ce qui veut dire que tes pas, rien que des pas, des pas des pattes de la pâte et des non, des non aux pas non aux pattes non aux pâtes non à la pâte non aux non non aux noms non aux tois. bouches béantes tiennes, anus béants tiens, omnivores, mille voix, dis ahhhhhhhhhhhhhhhhh. puis va demander à lun deux de te prêter de lair un moment alors que tu réfléchis à tout ça, et en attendant… on va dénombrer les bulles dair dans ta cervelle, vase en forme de boucle qui mange de la vase.

  • everyone is a person


    [from 2018]

    we know that people die, but not whether we are mortal. the first we read in a book, on a screen or on our eye screens, but not the second. we only read or saw that someone else was mortal, but that just means that people die.

    we do not know if we are mortal, we know that one person can kill another, that one person can be killed by another. i ask myself is this knowledge prior to my own dying, and another’s. is the one knowledge while the other is just a pretend kind actually dependent on the first. does it matter if things depend. does anything not depend. is it only death that doesn’t depend and do all things that supposedly don’t depend depend on death. can we not know it because it doesn’t depend. death is the ur-myth. monotheism says that god is the ur-myth behind all polytheism, but death is the ur-myth behind all monotheism. doesn’t death depend on what dies not the other way around. whos to say.

    and do we ever talk about this, and do we ever stop talking about this. whos to say.

    (more...)

  • ground grounded

    someone has tied your hands behind your back and is pushing you by the feet like a wheelbarrow, driving you wheeless driving your chest shoulders and cheeks into the gravel, forwards. the drag drags your face open into a kind of smile made out of not having enough skin left to cover your teeth, and after a time you understand that that smile, yours, is for you, and real, and so you smile.